Allocution prononcée par le Directeur General des Impôts, Monsieur Miradin MORLAN à l’occasion de l’ouverture des ateliers du groupe de réflexions du CREDAF sur « la fiscalité des industries extractives » à l’hôtel Royal Oasis de Pétion-Ville.
Son Excellence Monsieur
le Président de la République
Excellence Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances
Monsieur le Secrétaire General du CREDAF
Messieurs les Directeurs Généraux
Chers invités
Mesdames, Messieurs
C’est avec un immense sentiment de fierté que nous recevons ici en Haïti pour une seconde fois, il faut le préciser, des assises du Centre de Rencontres et d’Etudes des Dirigeants d’Administrations Fiscales (CREDAF). Et nous devons l’avouer que nous le faisons avec d’autant de plaisir qu’on compte dans vos rangs des congénères d’Afrique, partageant de surcroit avec nous la langue de Voltaire et qui se sont abreuvés dans leur jeunesse ne serait-ce qu’une fois à la source du grand Manuel des « gouverneurs de la rosée » de notre Jacques Roumain national.
Aussi Messieurs, je me garde de vous souhaiter la bienvenue, car vous êtes chez vous en Haïti, cette Afrique en miniature oú l’on retrouve des éléments de la culture de maintes tribus de l’alma mater que vous aurez à découvrir à l’écoute de nos musiques traditionnelles et cultuelles
Nos remerciements vont tout d’abord au Bureau du CREDAF, en la personne de son Secrétaire Général, Monsieur Didier Cornillet, pour avoir choisi Haïti pour héberger le groupe de travail qui aura à approfondir ses réflexions sur la fiscalité des industries extractives. Le thème que vous aurez à débattre nous tient à cœur et est d’une importance vitale pour nous des pays du sud, car nous gageons beaucoup sur notre potentiel minier pour assurer notre décollage économique.
Nous suivons avec beaucoup d’intérêt les différentes activités du CREDAF dans le domaine de la fiscalité minière et pétrolière qui remontent au séminaire de Bruxelles tenu en octobre 2013 qui aura rassemblé une soixantaine de cadres des pays membres et d’organismes internationaux. Fort du succès retentissant qu’a eu cette rencontre, il a été décidé en juin 2015 de constituer un groupe de travail pour des réflexions plus approfondies sur la question.
Haïti est bien le pays hôte de la première réunion de ce groupe de travail. Et nous nous en enorgueillissons qu’il ait été fait choix de cette terre pour la tenue d’un tel forum. Nous sommes certains que vous atteindrez ici le point d’orgue de vos réflexions dans la quête de ce guide méthodologique dont on attend tant.
Nous sommes certains que nos experts du Bureau des mines dont on a les meilleurs représentés ici partageront avec vous l’expérience minière haïtienne et qu’ils tireront des échanges avec leurs collègues d’outre-mer de nouveaux outils pour dynamiser notre cadre institutionnel et réglementaire. La présence ici des représentants de pays comme la Guinée (Conakry), la République Démocratique du Congo (RDC) considérés par des experts avertis comme des scandales géologiques, tant ils regorgent de mines de toutes sortes, nous garantit déjà de la richesse des échanges. L’Administration Fiscale Haïtienne attend beaucoup de vos travaux en atelier pour mieux cerner les spécificités de l’imposition du secteur extractif. Haïti est assez jeune dans le domaine minier. Aussi nous avons beaucoup à apprendre dans ce domaine sur lequel nous fondons beaucoup d’espoir. Nous sommes condamnés à nous ouvrir au monde à la recherche d’investissements importants pour assurer notre développement et le bien être de notre collectivité.
Mesdames, Messieurs
Nous comptons beaucoup sur la qualité de vos réflexions, de vos dialogues interactifs pour dynamiser la fiscalité des industries extractives. La DGI par ma voix vous souhaite du succès dans vos travaux et un bon séjour parmi nous.
Je vous remercie !